DES FORGES DE BOLOGNE LE 2 DECEMBRE 2009
RESULTAT DE CETTE PREMIERE RENCONTRE !
NEGOCIATION SUR L’ORGANISATION DU TRAVAIL 2010
Le mercredi 2 décembre 2009, la direction de Bologne a rencontré à 11 h les organisations syndicales (avec 30 minutes de retard à ce rendez-vous).
Nous avons traité les sujets suivants :
Les congés 2010 :
Nous avons toujours droit à nos 20 jours ouvrés de congés payés, mais il n’y a pas de changement sur les ordres de départs et toujours 4 semaines bloquées.
La CGT revendique une souplesse supplémentaire pour la 4ème semaine de CP !
La direction est contre, mais laisse une ouverture de négociation courant février ou mars.
La cinquième semaine est toujours à la disposition des salariés ainsi que les jours d’ancienneté.
Les ordres de départs sont programmés pour ainsi dire en août :
1er départ : Lundi 26 juillet au dimanche 22 août 2010.
Puis le reste, du lundi 2 août au dimanche 29 août 2010.
Les fériés 2010 : Les jours fériés qui tombent un jour dit ouvré ; sont au nombre de 7 : Le 1er janvier 2010 – Le lundi de Pâques – Le jeudi de l’ascension - Le lundi de Pentecôte - La fête nationale, le mercredi 14 juillet – Le lundi la Toussaint 1er novembre - L’Armistice, le jeudi 11 novembre.
Les R.T.T. 2010 : D’après les calculs de la direction, le nombre de jours de R.T.T. est :
Pour les cadres : 9 jours.
Pour le personnel de journée (7 h 15 à 15 h 42) : 18 jours.
Pour le personnel en 2 x 8 / 3 x 8 ou nuits : 15 jours.
La prise des R.T.T. : 6 jours de R.T.T. seront destinés aux ponts et le reste est à prendre au choix un par mois en moyenne !
Pont de l’ascension : Un RTT le 14 mai 2010
Pont de l’Armistice : Un RTT , le 12 novembre 2010.
Fermeture de fin d’année du vendredi 24 décembre 2010 au dimanche 2 janvier 2011 : 4 RTT et 2 jours conventionnels.
Le reste des RTT à prendre est de :
12 pour le personnel de jour ( 7 dans le premier semestre et 5 le deuxième)
9 pour le personnel de tournées ( 6 dans le premier semestre et 3 le deuxième)
Chaque début de mois le salarié devra fixer son choix de prise de son jour de RTT.
ATTENTION AU CHOMAGE ! !
Pour la modification de l’horaire d’une partie des administratifs (47 personnes), le débat a été houleux et aucune mesure pour le moment n’a été établie.
AFFAIRE A SUIVRE !
MODIFICATION D’HORAIRES DES ADMINISTRATIFS
POUR HONORER UNE PERMANENCE TELEPHONIQUE ?
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La légende de Sainte Bologne Au milieu du IVe siècle, l'empereur romain Julien l'Apostat occupait les Gaules et désirait rétablir le paganisme. C'est à cette époque que l'on vit arriver au château de Roôcourt -la -côte, dont il subsiste quelques vestiges au sommet du mont qui surplombe le village, une voiture escortée par quelques hommes, et transportant une nourrice et un bébé. L'enfant était une petite fille du nom de Bologne, qui venait de perdre sa mère et dont le père préférait se séparer. Elevée par sa bonne nourrice dans la religion chrétienne, Bologne, quinze ans après était devenue une ravissante jeune fille, gracieuse et douce comme une nymphe.
Dirigée par Ptolémée, un jeune lieutenant païen, des troupes de Julien installées près d'Alésia vinrent s'installer à Darté, petit village aujourd'hui disparu, situé entre Roôcourt et Bologne, et au hasard d'une chevauchée dans la campagne, le romain rencontra Bologne.
La superbe vierge-amazone, les cheveux et les plis de sa robe tourmentés par la magie des vents, passa près du jeune homme sans le regarder, et le laissa pétrifié par une fascination hypnoïde.
Pendant plusieurs semaines, Ptolémée multiplia les occasions de rencontrer Bologne, tout le jour il hantait la campagne en proie à ses désirs passionnés, et les habitants du village ne voyait pas d'un bon œil cet amour obstiné d'un païen pour cette fleur d'innocence et de grâce qu'ils avaient vu croître depuis son enfance. La jeune fille accordait bien au soldat de chevaucher à ses côtés et de bavarder en toute amitié, mais lorsqu'elle se rendit compte de sa perversité et de ses désirs obscurs, elle tenta de rompre leurs relations. Alors, le lieutenant romain abandonna ses tendres galanteries et sa feinte courtoisie, et , comme un enfant qui brise le jouet qui ne peut être le sien, emporté par les fureurs de sa passion, il n'eut plus recours qu'aux menaces et à la force, au point que la victime de sa colère était obligée de le fuir. Ptolémée, parvenu au comble de la haine devant cette jeune chrétienne, décida de la faire arrêter, et un jour, ses hommes lui présentèrent la captive. Une dernière fois il la supplia de lui donner son corps et son amour, mais Bologne, imperturbable et fier, lui répliqua qu'elle aimerait mieux perdre sa vie que son honneur.
"Tu y perdras donc les deux !" lui cria le païen fou de rage et de désespoir. Et il fit venir le bourreau. Voyant les verges et la hache, Bologne tomba à genoux et pria Dieu de la sauver des griffes de ce monstre. A ce moment, Ptolémée saisit la belle enfant aux yeux limpides, et , libérant sa force et sa fureur, déchira ses habits jusqu'à ce qu'elle s'éffondrât nue et honteuse à ses pieds. Il fit un signe au bourreau pour qu'il la liât à un poteau et qu'il la frappât à coup de verges.
Bologne, qui continuait à implorer Dieu, n'avait pas un regard sur le lieutenant romain qui, échevelé et les yeux exorbités, regardait les coups s'abattre sur ce corps pur et parfait qu'il avait désiré avec tant d'ardeur. Il dut pourtant se retourner, quand dans un accès de rire satanique, le bourreau lui cassa les dents avec une pierre.
La jeune vierge s'étant évanouie sous ces violences, l'homme rouge la délia et la porta toute nue sur un chevaler où il lui brûla les reins et le ventre au fer rouge.
Lorsqu'elle eu retrouvé ses esprits, Ptolémée voulut exiger d'elle un cri d'amour, mais une fois de plus son cœur s'adressa à Dieu et repoussa le païen. Les bourreaux diaboliques firent alors apporter un tonneau dont l'intérieur était tout hérissé de pointes. Bologne y fut jetée. Les soldats emportèrent l'instrument de torture sur la montagne et au commandement de Ptolémée lui laissèrent dévaler la pente. Pareille à une machine folle, le tonneau s'envola dans les herbes et dans les vents, bondissant sur les buttes, roulant de plus en plus vite en direction de la Marne. Enfin, sa course se termina dans une prairie émaillée de fleurs jaunes, et les soldats se hâtèrent de le rejoindre. Ptolémée descendit de cheval et s'approcha du corps affreusement mutilé; empoignant la chevelure de la jeune fille, il lui souleva la tête et s'aperçut qu'elle respirait encore, d'un souffle rauque et irrégulier qui le fit frissonner. Alors, il saisit son glaive et lui trancha la tête. Mais, au moment où le romain allait se remettre en selle et donner l'ordre à ses hommes de regagner le campement, il y eu un éclair de stupeur et tous les soldats s'enfuirent, horrifiés. Ptolémée se retourna et vit la supplicié se relever, ramasser sa tête, puis traverser les herbes et les fleurs avec une lenteur féerique. Elle alla jusqu'à la rivière, qu'elle traversa tout aussi facilement. Sur l'autre rive, elle déposa la tête sanglante aux cheveux lumineux.
Ptolémée, sans un cri, tomba au sol, le visage dans le sang de la martyre, les yeux figés dans l'éternité. La sainte fit encore quelques pas, puis elle se fondit dans les brumes et les lumières de l'aube. C'est à cet endroit que l'on a fondé le village qui porte le nom de "Bologne", et d'ou l'on voit encore sur le versant de la montagne, la trace laissée par la course du tonneau, et d'étranges lueurs dans la nuit qui suit l'Annonciation.
Étymologie
Plusieurs propositions sont présentées[1] :
M. Chaume le rapproche avec les Boïens en évoquant qu’ils imposèrent le nom de Bononia à la ville étrusque de Felsina lors de leur incursion en Italie. Puis il nous propose de voir en ce nom le témoignage antique d’une alliance entre les Boïens et les Lingons.[2] ;
M. Taverdet propose le nom gaulois bononia, dérivé de bona, fondation, ville ;
M. Catherinet suit avec Bona : le village, et Olonna : qui pourrait être l'ancien nom de la Marne, ce qui se traduit par village du bord de Marne ;
M. Jolibois nous dit que le bourg doit son nom à sainte Bologne, vierge martyrisée par les Julien l'Apostat.
D’autres auteurs le rapproche avec un nom de personne
Un buste en pierre de Cernunnos a été retrouvé sur le territoire de la commune.
A l'époque Gallo-romaine, Bologne était un vicus nommé Darthé ou (Andarté), tenant une position stratégique sur la Marne, au carrefour de la voie romaine Montsaon/Soulosse. Puis les grandes invasions eurent raison du petit bourg, qui fut complètement ravagé. De cette époque naquit la légende sainte Bologne, vierge martyrisée par Julien l'Apostat.
Durant le moyen-âge, le bourg était chef-lieu d'un pagus mérovingien nommé Boloniensis (ou Bononiensis), puis d'un comté de 757 au XIe siècle siècle, qui avait appartenu au comtes de Bassigny. Bologne dépendit à la suite de Sexfontaines. On comptait aussi les localités suivantes : Condes, Helnane (disparu), Marault, Meures, Ormoy-lès-Sexfontaines, Saint-Flavien (disparu)...
Extrait du livre Contes et Légendes du vieux pays haut-marnais d'Yvon Lallemand avec l'aimable autorisation de Dominique Guéniot : Imprimeur Editeur à Langres (52).
Sujet: NEGOCIATION SUR L’ORGANISATION DU TRAVAIL 2010