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xavier.peloso
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xavier.peloso


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Froid positif et négatif

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Alors que Stef-TFE annonce une hausse de son chiffre d'affaires, Nexia dépose le bilan.

Les informations concernant des deux premiers spécialistes du froid en France sont plutôt contrastées. Le leader du marché, Stef-TFE vient de publier ses résultats pour 2006. Il traduisent une progression du chiffre d'affaires de 12,5 % et une bonne intégration de Cryologistic. La preuve : l'activité du secteur logistique a augmenté de 29,8 %. Mais hormis "le négoce et autres activités" (13, 3 %), tous les résultats sont positifs. En effet, le transport et le maritime enregistrent une hausse supérieure à 8 %.
A l'inverse, le numéro 2 français de la logistique du froid reste dans des températures négatives. Il a été placé cette semaine en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre. Selon notre confrère Les Echos l'exercice 2006 traduit à nouveau des résultats négatifs avec des pertes proches de 40 millions d'euros pour un chiffre d'affaires inférieur à 200 millions d'euros. Et comme le fonds d'investissement américain Sun Capital Partners qui détient 87, 5 % du capital ne souhaite pas apporter d'autres moyens, Nexia doit trouver d'autres partenaires. O.C.

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Point de vue : La lingerie française a le moral dans les chaussettes

Well, Dim, Aubade... Les fleurons du secteur textile annoncent des suppressions de postes en cascade.
Pour Maurad Rahbi, dirigeant de la CGT textile, les fonds à l’origine des plans de restructuration doivent assumer l’intégralité du coût de la « réparation sociale ».

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L’abolition européenne des quotas sur le textile, le 1er janvier 2005, a laissé le secteur groggy... Une secousse sismique, programmée dix ans plus tôt par l’Organisation mondiale du commerce, qui a ravagé les fondements de la lingerie française. Car, loin d’être une exception, la délocalisation confirmée lundi par la direction de Well reflète l’impasse dans laquelle s’enlisent les principaux fabricants de bas, culottes, soutiens-gorge et autres strings.

Cet après-midi, les salariés de Dim devraient se rassembler devant les portes du siège du leader européen du collant à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Au programme, une réunion entre leur direction et les syndicats à propos de la mise en place du plan social annoncé le 15 mai dernier par le fonds d’investissement américain Sun Capital Partners, qui avait racheté en novembre 2005 le groupe DB Apparel (Dim et Playtex) à Sara Lee. Sur les 450 suppressions de postes annoncées en France, 400 concernent Dim. Pour l’instant, DB Apparel estime pouvoir tenir l’objectif « zéro chômeur » exigé par les syndicats mais, en l’état actuel des négociations, « les salariés qui partiraient en préretraite gagneraient plus en étant au chômage », a déploré Joël Gallice, porte-parole de l’intersyndicale (CFDT, CFE, CGC, FO, CGT, UNSA) de l’usine d’Autun, le bastion historique de Dim. Concernant le site de Château-Chinon, dans la Nièvre, qui compte 90 salariés et que la direction de DB Apparel avait initialement prévu de fermer, « la direction accorde qu’un atelier pour une trentaine de personnes pourrait y demeurer, sous réserve d’une exonération de taxes, mais elle affirme aussi que cela nuirait au site d’Autun », tout proche, a expliqué le syndicaliste.

Autre lieu, autre marque historique, mais angoisses similaires du côté d’Aubade. Le 22 novembre, l’ensemble des syndicats, CGT comprise, ont signé à la va-vite avec le groupe de lingerie fine un accord de méthode prévoyant les principes et le calendrier des négociations sur le plan social de 180 suppressions d’emplois annoncé début octobre. Or, avant-hier, la fédération CGT du textile vient de qualifier le texte d’« accord de dupes ». Selon l’organisation, les pouvoirs publics, direction du travail en tête, se seraient rangés dans le camp d’Aubade : « L’absence de négociation sur la gestion prévisionnelle des emplois, pourtant obligatoire depuis la loi du 18 janvier 2005, pouvait pourtant contraindre le groupe à suspendre la délocalisation en cours. » Parallèlement à la fermeture de l’usine de la Trimouille et le regroupement du personnel sur le site voisin de Saint-Savin dans la Vienne, le groupe suisse Calida a en effet annoncé son intention de délocaliser son activité d’assemblage vers la Tunisie.

Initialement prévue début décembre, la mise en place effective du plan social a été reculée au 15 février prochain, sous la pression du conseil régional du Poitou-Charentes et de sa présidente Ségolène Royal qui en ce début de campagne présidentielle se passerait bien d’une catastrophe sociale dans son fief.
« Il faut imposer des règles strictes aux fonds d’investissement »

Well, Aubade, Dim : trois cas de restructurations dans le textile, avec, à la clé, des suppressions d’emplois massives et des délocalisations de la production. Pour résister à la concurrence, il n’y aurait pas d’autre choix, explique-t-on en substance à chaque fois aux salariés... ?

Maurad Rahbi. Première remarque : à la différence d’autres, qui vont mal, du fait de l’explosion des quotas, on a affaire, là, à des entreprises qui sont en bonne santé financière et cherchent à améliorer leur rentabilité, sous la pression des actionnaires qui sont à leur tête. Aubade, Dim, Well ont été rachetés il y a peu par des fonds d’investissement. La première chose qu’ils font, c’est casser ! Ces fonds n’ont qu’une seule logique : avoir un retour sur investissement le plus rapidement possible, à la meilleure marge possible, et pour cela ils ne se soucient pas de l’emploi. C’est cette logique-là qu’il faut briser en imposant des règles strictes qui obligent les fonds à changer leur comportement. Avec Dim, Well, Aubade, ils ont de belles marques, qui gagnent de l’argent ; Dim a tout de même été racheté 250 millions d’euros l’an passé. Les fonds rachètent, gardent la marque, cassent tout, délocalisent et gardent seulement des platesformes logistiques et commerciales pour revendre des produits faits en « sourcing » (fabriqués à l’étranger par des sous-traitants - NDLR), de façon à pouvoir marquer « Made in France ».

Comment pourrait-on enrayer ce qui apparaît comme une machine infernale ?

Maurad Rahbi. Il faut imposer des règles strictes à la grande distribution et aux fonds financiers. Ces fonds qui cassent doivent assumer tout le coût de la réparation sociale : la reconversion des salariés licenciés, la formation, y compris l’indemnisation de chômage. Et avoir une obligation d’investir dans la réindustrialisation du bassin d’emploi touché. Quant à la grande distribution, largement à l’origine de ces situations catastrophiques, il faudrait créer une taxe sur les produits importés et imposer des marges de productions françaises dans leurs rayons. Il faut enfin contrôler les fonds publics versés aux entreprises, s’assurer de la contrepartie en matière d’emplois. Je viens d’apprendre que Dim va recevoir de l’argent public pour mettre en oeuvre sa restructuration : on aide pour casser, c’est scandaleux ! Dans l’immédiat, je souhaiterais que, comme cela vient de se passer pour les sous-traitants de l’automobile, les ministères du Travail et de l’Industrie organisent une discussion sur les problématiques de la filière textile, et qu’ils demandent des comptes aux financiers.

novembre 2006


Source : http://www.bdr13.pcf.fr/article.php3?id_article=3353
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