TOUJOURS PLUS POUR PAS UN ROND !!!

Les conditions de vie et de travail se dégradent, alors que la productivité horaire du travail dans l'industrie est la plus élevée au monde.
La place du travail recule dans le monde industriel au rythme des suppressions d'emplois.

Manoir a perdu plus de 1 000 emplois directs depuis dix ans.

Pourquoi la richesse produite par le travail ne revient-elle pas à l'emploi, aux salaires,à la consommation, à l'investissement ?

Nous appelons les salariés à s'organiser, à construire l'action collective, à se rassembler sur leurs revendications, pour qu'ils aient la force de les imposer et qu'elles soient la priorité des choix de gestion.

Priorité aux salariés, salariées et aux besoins sociaux pour que la mission des entreprises soit conforme à l'intérêt général.

Pérenniser et transmettre le savoir ne peut se concevoir sans faire reculer la précarité, sans réhabiliter le CDI comme référence pour tous.

La responsabilité social des entreprises ne peut plus être qu'un discours.

Salaire Emploi Mobilisation générale

Il est urgent de construire l'action pour les salaires, l'emploi.
Il faut en finir avec la dictature des dividendes qui ronge le tissu social et industriel et fragilise les entreprises.
Un constat sans appel ! Les investissements productifs ridicule stagnent dans le groupe M.I
La France a vu baisser sa part d'exportation industrielle mondiale de 15 % depuis 1995.

Revaloriser les salaires, une exigence forte

Si chacun y va de sa propre analyse sur les salaires (syndicats, patronat, gouvernement, économistes, politologues, candidats à la candidature...) c'est bien qu'il y a plus qu'un malaise une véritable grogne qui pourrait bien se transformer en mobilisation.

C'est à cela que vous invite la CGT Manoir Industries !

Le gouvernement ne s'y trompe d'ailleurs pas en saupoudrant quelques mesures dont l'arrière électorale est aussi évidente que le nez au milieu du visage.
Payer son loyer, faire le plein d'essence, remplir le frigo, se soigner, élever les enfants... est devenu un exercice d'équilibriste pour des millions de foyers, quand ce n'est pas carrément mission impossible.
Cela est d'autant plus insupportable que les résultats financiers des entreprises ne cessent de croître, que le dividendes versés aux actionnaires atteignent de nouveaux sommets, alors que le salaire et pouvoir d'achat sont contraints.
Le fait de privilégier les intéressements et la participation précarise encore plus notre pouvoir d'achat car ces modes de rétribution sont liés à d'hypothétiques bénéfices. Surtout que le salariat reçoit une maigre part du gâteau.
Les dirigeants de Manoir se désengagent de plus en plus du financement de notre sécurité sociale avec la mise en oeuvre du bonus exceptionnel ; la marginalisation des salaires de base brute pour ainsi dire au SMIC (70% des salariés, salariées de M.I ont un salaire de base brute inférieure à 1500 €)
En juillet 2006, pour un salaire au SMIC, le patronat verse à la Sécurité Social 56,44 € au lieu des 382,60 € avant qu'il ne bénéficie d'exonérations de charges.

Gain considérable et pour qu'elle efficacité ?
L'augmentation de 8% du salaire de base proposée par la Fédération métaux CGT est réaliste, comme l'est la proposition d'un démarrage des grilles de salaires au coefficient plancher à 1500 € bruts pour un salarié sans diplôme et une qualification minimum.
Les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) vont bientôt reprendre. Il est important que ces questions soient mises en débat pour des négociations gagnantes.

Ensemble dans l'unité, construisons une action d'ampleur pour conquérir les exigences revendicatives en matière de salaires, d'emploi et d'amélioration de nos conditions de travail.